Insultes envers les Amazighs : un youtubeur marocain dans la tourmente
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Jugés devant la chambre pénale du tribunal de première instance de Rabat, un YouTubeur, qui travaillait au service d’étrangers originaires d’un pays du Golfe et exploitait une mineure de moins 12 ans sur Tik Tok, Youtube et Skype, la mère de l’enfant et leur complice ont écopé des peines de prison.
Le verdict est tombé. La chambre pénale du tribunal de première instance de Rabat a condamné dans la nuit de mercredi à jeudi dernier le Youtubeur qui filmait une mineure de moins de 12 ans et les publiait en direct sur Tik Tok, Youtube et Skype à quatre ans de prison ferme, rapporte le quotidien Al Akhbar. La mère de l’enfant a écopé d’un an de prison ferme, alors qu’un troisième complice s’est vu infliger six mois de prison. Ces deux derniers ont également écopé chacun d’une amende de 5 000 DH.
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Tous les trois accusés étaient poursuivis pour poursuivis pour traite d’êtres humains, influence sur une mineure de moins de 12 ans au faible discernement et exploitation à travers des séquences diffusées en direct sur les réseaux sociaux. La mère de l’enfant et le troisième complice ont été accusés de non-dénonciation d’un crime et rétribution financière. Ils sont soupçonnés d’avoir reçu des sommes d’argent de la part de citoyens et résidents dans un pays du Golfe, parmi lesquels des Marocains.
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L’enquête menée par la police judiciaire de Rabat, et particulièrement sa cellule dédiée à la traque de ce genre de crimes a révélé que le youtubeur « a abordé la mineure et profité de son jeune âge et de son absence de maturité pour l’entraîner chez lui », avant de solliciter l’aide de la mère de la mineure, une femme connue pour avoir effectué plusieurs voyages dans les pays du Golfe. Une multitude d’enregistrements téléchargés par les enquêteurs sur la chaîne du youtubeur « où de nombreux films mettant en scène la victime ont été retrouvés parmi d’autres images et films du même ordre » témoignent de l’étendue de ce crime.
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