Face au refus de nombreux propriétaires de cafés et restaurants de payer les droits d’auteur pour l’exploitation d’œuvres littéraires et artistiques, l’association professionnelle entend saisir la justice.
Un homme a été interpellé vendredi à l’aéroport Orly, à Paris, pour avoir surveillé le prince Moulay Hicham, cousin du Roi Mohammed VI, qu’il avait suivi, ainsi que deux autres individus, depuis qu’il avait quitté l’hôtel "Le "Fouquet’s", dans la capitale française, pour prendre un avion en direction du Maroc.
Les employés de l’aéroport parisien avaient signalé à la police que trois hommes surveillaient à tour de rôle le prince marocain, alors qu’il effectuait les procédures d’enregistrement pour son voyage, mais seul l’un d’eux a été interpellé, alors que les deux autres suspects ont réussi à prendre la fuite.
Marzak Stéphane, un récidiviste de 35 ans, connu des autorités, a affirmé à la police qu’il avait été chargé par deux Marocains, un certain Mohamed et Anas, de surveiller tous les faits et gestes de Moulay Hicham, ajoutant qu’il ne savait pas qu’il s’agissait d’un prince marocain.
Dans sa déposition, Moulay Hicham a écrit : "Je précise ne pas vouloir déposer plainte concernant les faits relatés. Je me réserve le droit de le faire si de tels faits se reproduisent si cela est nécessaire".
Le prince avait été prévenu par le service de sécurité de l’hôtel "Le Fouquet’s, qu’il était suivi par plusieurs personnes, depuis dimanche 23 mars, date de son arrivée à Paris. La police a découvert plusieurs centaines de photos du prince Moulay Hicham sur l’appareil de Stéphane Marzak.
Des sources proches de Moulay Hicham citées par le quotidien Akhbar Al Yaoum, affirment que le prince a préféré patienter et attendre les résultats de l’enquête, pour déterminer sa position, et ainsi les poursuivre en justice ou non.
La surveillance de Moulay Hicham aurait un rapport avec la sortie prochaine de son livre "Mémoires d’un prince banni", dans lequel il dresse un portrait peu flatteur, par moments, de la famille royale marocaine, dont il fait pourtant partie.
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