Le roi Mohammed VI a adressé mardi 26 septembre une Lettre royale au Chef du gouvernement, annonçant une révision approfondie du Code de la famille (Moudawana), près de 20 ans après celle opérée en 2004.
La position prise par Jamal Bounhir, député du Parti Authenticité et Modernité ayant trouvé curieux que la demande américaine d’élargir les prérogatives de la Minurso au Sahara, coïncide avec la sortie médiatique du Prince Moulay Hicham, annonçant une "révolution du cumin au Maroc", lui a valu d’être suspendu du parti.
Le député qui s’exprimait vendredi au Parlement, s’étonne aussi de la publication d’un article intitulé "L’autre Maroc", du prince Moulay Hicham dans la revue Pouvoirs, au moment où Samuel Kaplan, ambassadeur des Etats-Unis au Maroc, arrive à la fin de son mandat. Le diplomate, qui ne tarissait pas d’éloges sur le Maroc, a d’ailleurs fait volte face la veille de son départ de Rabat.
Les propos de Jamal Bounhir ont soulevé un tollé au sein du PAM, dont les dirigeants ne comprennent pas pourquoi le député défend des idées contraires au point de vue du parti politique, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum.
Le prince, qui revient dans sa "politique-fiction" sur l’origine de sa brouille avec le Roi Mohammed VI, et sur son projet avorté de ville verte à Oum Azza, dans la région de Rabat, estime qu’il "faut être plus que candide pour croire à la fable du bon prince et des mauvais courtisans, au « Roi des pauvres »" entouré d’affairistes à l’insu de ses bonnes intentions".
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