
Cinq individus, âgés entre 22 et 46 ans, soupçonnés d’appartenir à l’organisation terroriste Daesh et de préparer des attentats contre des installations vitales et des institutions sécuritaires, ont été arrêtés par les forces de sécurité marocaines.
Le gouvernement portugais a décidé de retirer le Maroc de la liste des pays où il est déconseillé de se rendre, pour faire du tourisme ou pour affaires, a appris la MAP jeudi à Lisbonne.
Le Maroc a en effet disparu de cette liste de vingt deux pays pouvant présenter un risque en raison de menaces de terrorisme, d’instabilité ou de problèmes de santé publique, publiée sur le site Internet du ministère portugais des affaires étrangères et du secrétariat d’état aux affaires étrangères chargé des communautés (portugaises à l’étranger), a constaté la MAP.
Au fait, le Maroc avait intégré cette liste le 19 mai dernier, soit trois jours après les attentats de Casablanca. La note conseillait aux portugais désirant se rendre au Maroc, de prendre des précautions en évitant notamment les lieux de grands rassemblements ou les endroits fréquentés par les étrangers.
Interrogé sur la présence inexplicable sur cette liste, de pays dont la situation intérieure est "parfaitement normale" , M. José Cesario, secrétaire d’état portugais aux affaires étrangères chargé des Communautés a assuré lundi, dans une déclaration au quotidien "Correio da Manha" que cette liste date d’ "il y a déjà quelque temps".
"Il s’agit dune liste dynamique qui est modifiée dès lors qu’il y a de nouvelles informations", a-t-il assuré. C’est désormais le cas pour le Maroc dont la situation actuelle, en termes de sécurité, a été prise en compte par le gouvernement portugais.
Le Maroc, considéré par la fiche qui lui est consacré sur ce même site officiel comme un"pays stable", a fini par profiter de la mise à jour de cette liste des pays à risque effectuée à l’approche des vacances de Noël et de fin d’année que beaucoup de portugais passent traditionnellement au Maroc.
Les autorités portugaises, à leur tête le premier ministre, M. Durao Barroso, premier chef de gouvernement européen à se rendre à Rabat moins d’une semaine après les attentats du 16 mai dernier à Casablanca, ne laissent pas passer une occasion pour louer la stabilité du Maroc et la sécurité qu’il garantit, tant au niveau du simple touriste que pour les investisseurs.
Map / Menara
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