Le Maroc veut avoir des ports intelligents en 2022
En prévision d’une reprise de l’activité portuaire au Maroc, le ministre de l’Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a annoncé un vent de modernisation des moyens au cours de...
L’Agence française de développement (AFD) vient d’accorder un prêt de plus d’un milliard de DH à l’Agence nationale des ports (ANP). Il s’agit de lui permettre de renforcer la résilience.
Un accord de prêt de 1,1 milliard de DH associé à une subvention d’assistance technique de 8,7 millions de DH. Voilà le montant total mis à disposition de l’Agence nationale des ports. Ce montant permettra à l’agence de renforcer la résilience des ports qu’elle gère. En effet, cet accord intervient, pour consolider les relations de coopération entre l’ANP et l’AFD, et améliorer la compétitivité des ports gérés par l’ANP, et pour leur permettre de faire face aux changements climatiques et de renforcer leur intégration urbaine.
Ce partenariat financier et technique entre l’ANP et l’AFD, entamé depuis 2012 par l’octroi d’un prêt de 50 millions d’euros et une subvention technique de 300 000 millions d’euros vient de franchir une nouvelle étape importante marquée par l’octroi de cette nouvelle enveloppe. De ce fait, cet apport substantiel accordé à l’Agence nationale des ports (ANP) vise à engager de gros chantiers et à renforcer la compétitivité des ports du royaume. Ce partenariat a donc plusieurs domaines d’attraction. Il porte également sur la promotion de ports plus résilients au changement climatique, à travers notamment le confortement d’ouvrages et la protection d’infrastructures portuaires face à la montée du niveau de la mer. Il tient également à la mise en place d’un dispositif de bilan carbone, pour améliorer l’efficacité énergétique et prévenir la pollution marine, pour préserver la biodiversité du milieu aquatique.
Dans ce cadre, le partenariat avec l’Agence française de développement (AFD) est une initiative louable. Le Maroc et la France étant toutes deux des Nations dont l’expertise relative au domaine de la mer, n’est plus à démontrer. Pour cela, ces deux pays ont compris qu’ils doivent coopérer dans le domaine portuaire et maritime, pour renforcer l’ancrage commercial et promouvoir un développement durable.
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