Le Polisario provoque le Maroc : « nous restons à Guergarat »
La bonne volonté affichée par le Maroc, qui a évacué les éléments des Forces Armées Royales (FAR) de la zone de Guerguerat, n’est pas partagée par les responsables du Polisario...
Militaires du Polisario sur la route construite par le Maroc
Au lendemain de la décision du Maroc de se retirer de la zone de Guerguerat, pour respecter l’appel du Secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres, le Polisario, lui, a décidé de laisser des militaires sur place.
Cité par l’agence du Polisario, le secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, estime que le retrait du Maroc « relevait d’une manœuvre et une diversion » et le royaume devait donc « assumer les conséquences de ses pratiques coloniales qui risquent de compromettre le cessez-le feu ».
La même agence ajoute que les « véhicules et des camions marocains portant des signes de l’occupation marocaine du Sahara occidental resteront en vigueur ». Les « signes de l’occupation marocaine » dont parle le Polisario, ce sont entre autres les cartes du Maroc qui intègrent le Sahara.
Aller plus loin
La bonne volonté affichée par le Maroc, qui a évacué les éléments des Forces Armées Royales (FAR) de la zone de Guerguerat, n’est pas partagée par les responsables du Polisario...
La situation à Guerguerat inquiète le Conseil de Sécurité des Nations Unies qui a insisté sur la nécessité de respecter pleinement la résolution 2351 votée en avril 2017 par l’ONU.
Le Maroc prend très au sérieux l’alerte donnée par les Nations Unies sur d’éventuels actes terroristes pouvant cibler les membres de la Minurso.
Les soldats du Polisario stationnés à Guergarat ont finalement été contraints de le quitter face à la pression du Conseil de sécurité de l’ONU.
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