Au Maroc, le salaire net moyen des fonctionnaires a connu une forte hausse en dix ans, passant de 7 300 dirhams en 2014 à 9 500 dirhams en 2024, révèle le rapport sur les ressources humaines annexé au projet de loi de finances 2025.
Une première. La Préfecture de police de Paris a exigé la radiation de trois fonctionnaires pour extrémisme. Les dossiers doivent être bientôt présentés à une commission paritaire spécifique, rattachée à Matignon pour instructions.
La procédure de radiation des agents de police est enclenchée. En effet, un agent de la direction du renseignement de la Préfecture de police de Paris, lors d’une attaque survenue le 3 octobre 2019, a mis un terme à la vie de quatre de ses collègues.
La procédure disciplinaire à son encontre est engagée par les services du Premier ministre pour la mise en place de l’organisme paritaire. Et c’est la Préfecture de police qui sera ainsi la première à le saisir.
Un premier dossier est déjà transmis à la commission paritaire, constituée de fonctionnaires et leaders syndicaux et concerne un agent administratif, selon les informations de 20 Minutes. La Préfecture de police reproche au premier fonctionnaire une pratique extrémiste de la religion musulmane. Deux autres dossiers sont en cours d’instruction.
Depuis le 3 octobre 2019, quatre agents de la Préfecture de police ont été épinglés et une suspension provisoire a été prononcée pour des soupçons à l’extrémisme. Au total, neuf policiers parisiens ont été désarmés depuis l’attaque de Michael Harpon. Au plan national, on dénombre 106 agents de la police nationale ayant fait l’objet de sanctions pour extrémisme, a indiqué Christophe Castaner, mardi dernier sur BFMTV. « Nous étudions le dossier. Cela ne veut pas dire qu’ils sont extrémistes », a laissé entendre le ministre de l’Intérieur.
Il faut préciser qu’en 2017, la majorité LREM a adopté une loi visant à transposer certaines mesures de l’État d’urgence dans le droit commun.
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