Une policière du Raincy en Seine-Saint-Denis est sous le coup d’une révocation pour un post hostile à Israël, et pour avoir critiqué sévèrement la politique française au Proche-Orient. "La Palestine vivra, la Palestine vaincra, inchallah", avait-elle posté.
Cette femme musulmane de 44 ans, qui a un grade de brigadier, fait partie des 106 policiers soupçonnés de radicalisation. Devant la commission disciplinaire de la préfecture de police de Paris, elle a reconnu les faits et a présenté ses excuses. "Mais elle n’a jamais fait de prosélytisme et n’a jamais fait l’apologie de Daech ou d’Al-Qaïda", souligne Me Achour, son avocat.
Il se dit déçu de constater qu’on ait déterré un dossier qui dormait depuis 2015 à la préfecture de police. L’homme de droit s’interroge sur la question de la liberté d’expression dans la sphère privée. Le ministre de l’Intérieur doit désormais statuer sur cette affaire. La décision devrait intervenir dans 4 à 6 mois.
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