Après avoir prolongé en 2021 le mur de défense de 50 km à l’est pour sécuriser Touizgui dans la province d’Assa-Zag et compléter le dispositif sécuritaire à l’est, les Forces armées royales (FAR) ont déployé l’artillerie lourde dans la même zone.
Le chef du Front Polisario, qui revendique l’indépendance du Sahara -occupé et annexé par le Maroc en 1975- fait l’objet d’une plainte devant la justice belge pour crimes contre l’humanité, a annoncé samedi l’agence Belga.
La justice belge, qui peut poursuivre les responsables de crimes de guerre en vertu de sa loi de "compétence universelle", a été sollicité par un groupe de Marocains invalides, qui souhaitent voir Mohamed Abdelaziz poursuivi pour des crimes qu’il aurait commis selon eux dans le camp de réfugiés de Tindouf, qui sert de base militaire au Front Polisario, dans le sud-ouest de l’Algérie.
Le Front Polisario, soutenu par l’Algérie, détient plus de 1.100 Marocains comme prisonniers de guerre dans des camps de réfugiés entièrement équipés avec l’aide de la communauté internationale.
En vertu de sa loi de "compétence universelle", la justice belge peut poursuivre les responsables de crimes de guerre, mais aussi de crimes contre l’humanité, ou de génocide quel que soit l’endroit où ont eu lieu ces crimes et quelle que soit la nationalité des auteurs ou des victimes.
Cette loi a déjà permis à la cour d’assises de Bruxelles de juger, en juin 2001, quatre Rwandais pour leur participation au génocide de 1994 dans leur pays.
Depuis ce jugement, les plaintes se sont multipliées. Elles visent à présent une trentaine de dirigeants ou d’ex-dirigeants étrangers, comme Ariel Sharon, Saddam Hussein, Fidel Castro, Yasser Arafat ou Hissène Habré.
AFP
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