La réforme des retraites donne du fil à retordre à l’Exécutif marocain. De leur côté, les syndicats s’inquiètent de sa mise œuvre dans un contexte économique marqué par l’inflation, exprimant des craintes quant à l’avenir des retraités.
Le groupe parlementaire du Parti Justice et Développement serait en train de finaliser le premier projet de loi sur les banques islamiques. Celui-ci doit être présenté lors de la prochaine session du Parlement.
Pour gagner du temps, les dirigeants du PJD, parti islamiste à la tête de départements ministériels à travers lesquels il pourrait préparer ce projet, ont préféré confier celui-ci à ses députés. En procédant de la sorte, le PJD espère également passer plus facilement l’étape, souvent très lente, de la validation du projet par le secrétariat général du gouvernement.
Ce projet de loi comprendrait notamment des propositions de création d’institutions commercialisant des produits financiers islamiques, peu présentes au sein du système bancaire marocain actuel. Cet arsenal juridique concocté par le PJD, vise également à attirer une partie des 1000 milliards de dollars que représente la finance islamique dans le monde.
Peu de temps après sa nomination à la tête du gouvernement marocain, Abdelilah Benkirane avait reçu le Sheikh Khalid bin Thani al Thani, président de la Qatar International Islamic Bank (QIIB), venu lui présenter un projet de création d’une banque d’investissement et d’une société d’assurance islamiques au Maroc.
Dar Assafaa, établissement financier filiale à 100% du groupe Attijariwafa bank, est actuellement l’unique banque 100% islamique au Maroc.
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