
L’utilisation à des fin illégales des empreintes et des échantillons d’ADN des Marocains, prélevés dans le cadre des enquêtes criminelles, préoccupe des parlementaires qui ont interpelé le gouvernement à ce sujet.
Deux membres du Parti Justice et Développement (PJD) du secrétariat régional d’Agadir accusés d’espionnage pour le compte des services de sécurité de la ville, ont été exclus du parti islamiste.
Les mis en cause, un député PJD et le secrétaire général du Parti de Benkirane à Anza, commune à 7 km d’Agadir, sont accusés de complot contre le Parti et de tentative de création de courants au sein du PJD et corruption, rapporte Al Massae.
Ils auraient notamment selon l’un des dirigeants locaux du PJD, livré l’enregistrement d’une réunion interne du Parti aux services de sécurité. Les deux hommes accusés d’espionnage ont été renvoyés définitivement du Parti au pouvoir.
Le PJD, déjà secoué par une crise gouvernementale, suite au retrait du Parti de l’Istiqlal de l’exécutif Benkirane, compte entamer ce lundi ses négociations avec le Rassemblement National des Indépendants (RNI), pour tenter de restaurer la coalition gouvernementale avec le minimum de dégâts possibles, conformément aux directives du Palais.
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