Un groupe proche du Polisario affirme que des Forces royales air ont ciblé ses chameaux et son bétail dans les zones sahariennes et tient la MINURSO responsable de toute escalade qui pourrait en découler.
Les deux Espagnols et l’Italienne membres d’une ONG, enlevés le 23 octobre dernier à Hassi Rabuni près de Tindouf, au sud-ouest de l’Algérie, seraient toujours en vie et détenus par Al Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi).
Un des ravisseurs aurait donné cette information à un médiateur d’Afrique de l’Ouest, qui aurait préféré garder l’anonymat. D’après la même source, Aqmi communiquera plus tard ses revendications.
Les combattants d’Aqmi ayant pris part au kidnapping seraient entrés aux camps de Tindouf sans armes. Des sympathisants se seraient chargés de leur procurer l’arsenal dont ils avaient besoin et indiqué l’emplacement des coopérants européens.
La même source affirme que deux hommes armés et en uniforme du Polisario, ont permis aux véhicules dans lesquels se trouvaient les otages de quitter les camps de Tindouf vers le Mali, d’où ils seraient originaires, ce que démentent les autorités maliennes.
Le Polisario nie l’existence d’Aqmi dans ses territoires et affirme que les terroristes ayant enlevé les trois coopérants européens "ont ouvert le feu pour couvrir leur fuite par des tirs en rafale". Mohamed Abdelaziz, président du Polisario cité par l’hebdomadaire Jeune Afrique, affirme que son front continue de subir "le terrorisme de l’État marocain".
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