Au Maroc, le ministère des Transports et de la Logistique a décidé d’aligner les droits des passagers marocains sur les standards européens, en garantissant une indemnisation adéquate en cas de perturbations de vols.
Les plus fortes compagnies de transport aérien au Maghreb s’impatientent de voir l’accord « open sky » (ciel ouvert) conclu entre les pays de la fantomatique UMA.
Toutes lorgnent sur un marché plus ouvert et plus large. Elles en ont besoin pour leur croissance. De cette possibilité d’ouvrir le ciel du Maghreb faute de pouvoir ouvrir ses frontières, il a été beaucoup question lors de la 11e session du Conseil des ministres des Transports de l’UMA. Résultat : entre maghrébins, le ciel pourrait s’ouvrir en 2008.
Les habitants du Maghreb ne peuvent pas mieux espérer. Ce sont eux qui pourraient profiter le plus de la concurrence qui pourrait avoir lieu entre les différentes compagnies. Ce qui devrait permettre de rehausser la qualité des services aériens et de faire baisser les prix des vols. C’est à ce moment-là que l’on pourrait parler de tourisme intermaghrébin.
Des observateurs estiment que le Maroc, déjà familier avec l’open sky après son accord avec l’UE et disposant de surcroît d’une compagnie forte (la RAM), pourrait être le premier bénéficiaire de l’« open sky » maghrébin. Est-ce pour cela que le ministre algérien se montre réticent envers l’ouverture envisagée ? Ses propos le laissent entendre. « Il s’agira pour nous d’organiser cette libéralisation du transport aérien de façon à ne pas aboutir à ce qui est arrivé, en Afrique, à savoir la disparition d’Air Afrique », martèle-t-il.
Le Reporter
Ces articles devraient vous intéresser :