Le Maroc s’impose comme le leader africain du secteur ferroviaire. En témoignent ses grandes ambitions consignées dans le Plan rail Maroc 2040 élaboré par l’Office national des chemins de fer (ONCF).
Le président français Nicolas Sarkozy qui était en tournée jeudi dans le Doubs, a déclaré à la presse qu’il effectuera une visite au Maroc, où il devrait poser la première pierre du chantier du TGV marocain qui assurera la liaison entre Tanger et Casablanca, en passant par Rabat.
Nicolas Sarkozy qui se trouvait dans le Doubs pour y inaugurer le tronçon du TGV reliant les vallées du Rhin au Rhône, avait assisté en 2007 au Maroc à la signature des premiers accords entre l’Office National des Chemins de Fer (ONCF), la SNCF et Alstom, pour le lancement des études pour la réalisation de la ligne à grande vitesse (LGV) marocaine.
Ces trains nouvelle génération qui devraient rouler à 320 km/h, réduisant ainsi la durée du voyage entre Casablanca et Tanger de 4h45 mn à 2h20 mn, devraient être opérationnels en 2015.
Le coût du TGV marocain qui était estimé à 2,5 milliards de dollars, passe aujourd’hui à 4,5 milliards de dollars, soit le double, car la société adjudicatrice du projet n’avait communiqué à l’ONCF que le coût des trains, alors que le montant de la construction de la voie ferrée qui mobilise le plus gros du budget n’avait jamais été présenté au Maroc.
En 2010, l’ONCF a transporté trente millions de voyageurs et réalisé un chiffre d’affaires de 3,25 milliards de DH.
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