L’affaire a débuté en décembre 2023, lors d’un contrôle effectué par le comité opérationnel départemental anti-fraude. Des ouvriers en situation irrégulière prennent la fuite à l’arrivée des forces de l’ordre, rapporte l’Indépendant.
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Le 16 janvier, un nouveau contrôle est effectué. Cette fois-ci, trois travailleurs étrangers sur huit ne disposent pas d’autorisation de travail. Ils mentionnent le nom d’un employeur qui, contacté par les enquêteurs, ne leur fournit qu’une ancienne adresse avant de disparaître.
Le domicile du mis en cause est finalement perquisitionné. Les enquêteurs y retrouvent 800 € en liquide, un téléphone portable et des éléments prouvant ses liens avec l’entreprise incriminée.
L’homme, de nationalité espagnole, a nié être à la tête de cette entreprise lors de sa garde à vue et à la barre du tribunal. Il a néanmoins été condamné à huit mois de prison ferme.