L’homme s’est défendu ce lundi, rejetant catégoriquement les accusations dont on l’accable. "Des calomnies", selon l’actuel membre du secrétariat général du PJD qui a exprimé son intention de soumettre cette affaire à la justice. "Après documentation de ces fausses accusations par un commissaire de justice, avec un inventaire des noms de ceux qui l’ont partagée, je démens de fond en comble les calomnies mentionnées dans la vidéo et le post partagés », a déclaré l’ex porte-parole du gouvernement.
Selon lui "l’information selon laquelle il y a eu usurpation d’identité, favoritisme et trafic d’influence, est complètement fausse". Il a ajouté que le fait que Lahcen Bouarfa l’ait accusé de malhonnêteté et de détournement de fonds, soi-disant qu’il ne possédait pas "le moindre dirham avant d’acquérir une villa de 600 millions", 24 mois après son entrée au gouvernement, est toute aussi fausse . "Bien que je ne considère pas la pauvreté comme un défaut, le 25 janvier 2012, j’ai publié une déclaration spéciale de mes biens immobiliers obtenus de l’héritage, qui à l’époque comprenait des taxes sur 8 propriétés immobilières dans lesquelles mon nom est enregistré auprès de la Conservation foncière de Kénitra, ainsi qu’une parcelle de terre agricole à Doukkala, dont l’accès est toujours public sur Internet jusqu’à aujourd’hui", indique Hespress.
Il dit avoir déclaré également à la Cour des comptes, l’acquisition d’une villa d’une surface totale de 247 mètres carrés, payée par un crédit "Mourabaha" et dont "le prix n’est pas celui présumé dans la vidéo", a-t-il souligné .
Mustapha Khalfi nie également "la perception d’un salaire de 70 000 DH du budget du chef du gouvernement, l’acquisition d’une voiture pour 1 million de DH et la dilapidation de l’argent public via une caisse noire du chef du gouvernement". Compte tenu de la gravité de ces accusations et de tout ce que cela implique, Mustapha Khalfi a décidé de "recourir à la justice afin de demander réparation et préjudice forcé".