
La densité des forages réalisés au Maroc a atteint seulement quatre puits pour 10 000 kilomètres carrés, comparativement à la moyenne mondiale de 1 000 puits pour la même superficie. C’est ce que révèle un rapport annuel du Cour des Comptes.
À l’initiative de la Fondation, France Maroc pour la Paix et le développement durable, et l’Association, Ribat Al Fath pour le Développement durable, des rencontres franco-marocaines ont eu lieu du 1er au 6 septembre, à Bordeaux, entre des Marocains résidant à l’Étranger (MRE). Ces assises étaient axées sur le développement économique durable des provinces du Sud du Royaume.
Dresser le bilan de la coopération et tracer de bonnes perspectives. C’est toute la portée des rencontres franco-marocaines de Bordeaux.
Au menu, bilan des rencontres scientifiques, table-ronde sur les enjeux globaux et sur les stratégies possibles de la coopération économique et du développement durable de la Région de Laayoune et de la Province de Smara. Une autre table-ronde portait sur les enjeux de l’origine et de la qualité des produits dans les secteurs de l’agro-alimentaire.
Des entretiens thématiques sur divers sujets tels que l’élevage des camelins, le gisement de l’ardoise, diverses productions végétales et l’eau, liés directement à la province de Smara, étaient également au cœur des assises.
La Fondation, France-Maroc pour la Paix et le développement durable, dont la présidence est assurée par Hubert Seillan, et la vice-présidence par Abdelkrim Bennani, également président de l’Association, Ribat Al Fath pour le Développement durable, vise “à faire du Sahara marocain la cible principale de ses actions”, indique des sources proches des assises.
À cet effet, la structure met des entreprises françaises et marocaines à contribution pour le lancement de projets d’investissement collectifs et communs dans l’intérêt de la région et dans un esprit de partenariat Nord-Sud, mais aussi Sud-Sud, à la faveur des relations exceptionnelles liant le Maroc avec les pays africains. Au sortir des rencontres, les opérateurs économiques présents ont pris note des progrès réalisés par le Maroc dans de nombreux domaines.
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