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La célébration au Maroc d’Aïd Al Mawlid par des homosexuels, suscite tous les ans l’indignation pendant les moussems, dont le plus notoire est celui de Sidi Ali Ben Hamdouche dans la région de Meknès, où le sacré se mêle au profane.
Al Mawlid, fêté jeudi 24 janvier, s’est à nouveau déroulé sous surveillance étroite dans plusieurs régions du pays, notamment à Marrakech, Meknès et dans les régions de Casablanca et d’Agadir.
A Sidi Ali Ben Hamdouche, lieu prisé des homosexuels marocains, les gendarmes installent chaque année plusieurs barrages à l’entrée du village, afin d’empêcher les homosexuels d’atteindre le mausolée du "Saint Patron".
Lors de ce moussem où spiritualité et homosexualité se côtoient, les "homosexuels cherchent une sorte de stabilité spirituelle et émotionnelle, pour tenter de compenser psychologiquement la privation dans laquelle ils vivent au sein de leur société", explique un spécialiste de la question à Bladi.net.
Le moussem, qui dure sept jours, est également l’occasion pour la communauté homosexuelle de nouer des relations et de vivre des expériences sexuelles dans des chambres aménagées par des habitants du village, où leur venue représente une importante manne financière.
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