Le hashtag « Épouse-moi sans dot » qui s’est rapidement répandu sur les réseaux sociaux ces derniers jours, a suscité une avalanche de réactions au Maroc. Alors que certains internautes adhèrent à l’idée, d’autres la réprouvent fortement.
Le mythique Moussem des fiançailles d’Imilchil, qui rassemble de jeunes couples des tribus du Haut Atlas pour se marier, aura lieu cette année du 15 au 17 septembre.
Le festival qui perpétue des coutumes ancestrales, est organisé chaque année autour du saint Sidi Mhamed Oulmaghni, à une vingtaine de kilomètres du village d’Imilchil, dans un souk traditionnel où ont lieu les cérémonies de fiançailles et de mariages.
Les tribus de cette région située à 2000 mètres d’altitude, qui viennent s’approvisionner dans ce souk pour se préparer à l’hiver glacial caractérisant les régions du grand Atlas, en profitent pour fiancer ou marier leurs enfants.
La légende raconte que ce festival trouve son origine dans une idylle entre un jeune homme de la tribu d’Ait Ibrahim follement amoureux d’une fille des Ait Azza, amour impossible en raison des rivalités entre leurs deux tribus. Pleurant leur amour chacun de son côté, leurs larmes donnèrent naissance aux lacs jumeaux "Isli" (mari) et "Tislit" (mariée).
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