Des arrestations suite à l’incendie de la mosquée d’Ajaccio
La police a interpellé cinq personnes soupçonnées d’être en lien avec le saccage d’une partie de la mosquée d’Ajaccio le 26 décembre dernier. Plusieurs exemplaires du coran...
Une salle de prière située dans le quartier Mezzavia, à l’entrée de la ville d’Ajaccio, a été incendiée très tôt samedi matin. L’origine criminelle de cet acte est privilégiée par les enquêteurs.
On déplore « des dégâts très importants », a déclaré Abdallah Zekri, le président de l’Observatoire contre l’islamophobie à l’AFP, qui « condamne avec force cet acte vil et odieux » demandant aux autorités de « faire toute la lumière sur cet évènement afin d’éviter l’escalade de la violence ».
« Si l’origine criminelle est confirmée elle donnera lieu à la recherche active des auteurs, qui devront répondre de cet acte inacceptable devant la justice, a affirmé le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, rappelant « la détermination du gouvernement à assurer la protection de tous les lieux de culte, et à assurer la liberté de culte partout sur le territoire ».
« Aucun acte antireligieux ne doit être toléré », a estimé pour sa part le président de la république François Hollande.
La ville d’Ajaccio a connu fin décembre dernier des actes antimusulmans qui se sont soldés par l’incendie d’une mosquée. Les manifestants avaient également brûlé des exemplaires du coran.
Aller plus loin
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