D’un coût global de 1 400 000 €, le projet est entièrement financé par les fidèles et consistera à créer de nouvelles infrastructures en vue d’agrandir la capacité de cette mosquée qui n’arrive plus à accueillir les milliers de fidèles pendant les périodes de fêtes, fait savoir Abdeldjebbar Maldji, vice-président de la mosquée.
« Nous ne voulons pas être otages d’une nation, que ce soit l’Algérie, le Qatar ou le Maroc », insiste le responsable, affirmant travailler « seulement avec le Conseil départemental du culte musulman de Seine-et-Marne. »
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À terme, deux nouvelles salles réservées au culte, de 300 m² chacune, seront ainsi créées. Elles viendront renforcer l’ensemble de l’espace cultuel qui est de 400 m². « L’une d’elles sera destinée aux hommes, au rez-de-chaussée, et l’autre, à l’étage, sera réservée aux femmes », précise le vice-président.
A cela s’ajoute l’agrandissement du parking et l’aménagement d’un jardin. La mosquée restera ouverte aux horaires habituels durant toute la durée des travaux, alors que le mois de ramadan a commencé le 2 avril.