« J’ai été violemment pris à partie par Boris Faure, responsable de la Fédération socialiste des Français de l’étranger. J’étais sur la terrasse d’un café que je fréquente régulièrement lorsque j’ai vu Boris Faure traverser la route et se diriger vers moi. C’est lui qui m’a apostrophé et non l’inverse. », écrit le député franco-marocain, ajoutant connaître le responsable du Parti socialiste depuis de longues années avec qui il n’a eu jusque-là que des « relations amicales et fraternelles mais celles-ci se sont détériorées, en fin d’année 2016, après que j’ai annoncé mon choix de quitter le parti socialiste au profit du mouvement En Marche ! ».
Accusant Boris Faure de l’avoir harcelé à plusieurs reprises et de l’avoir menacé durant les élections législatives, il a toujours, dit-il, refusé de répondre à ses invectives et à ses provocations jusqu’à la journée de vendredi.
« Il m’a agressé verbalement et physiquement en me tordant le poignet devant témoin. Je n’ai pas réagi à ses menaces et ses insultes, avant qu’il ne pose la main sur moi. Je l’ai sommé trois fois de me lâcher le poignet mais il serrait de plus en plus fort ce qui m’a fait peur et m’a fait réagir violemment pour qu’il évite de me briser le poignet. », explique-t-il encore, reconnaissant, affirme-t-il, s’être « senti menacé en retrouvant Boris Faure à proximité du lieu où je réside avec ma femme et mes enfants. Ce sentiment s’est trouvé exacerbé face aux provocations réitérées du responsable socialiste. »
Regrettant d’avoir cédé à la provocation, Mjid El Guerrab présente ses excuses à Faure et à ses proches, affirmant s’être rendu chez le médecin qui lui a prescrit 6 jours d’arrêt de travail et annonçant son intention de porter plainte contre lui.