Suite aux décisions rendues par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) concernant les accords de pêche et agricole entre l’UE et le Maroc, la France a tenu à réaffirmer son soutien indéfectible au royaume.
Le chef de la diplomatie algérienne Mourad Medelci, a affirmé vendredi en marge d’une rencontre avec Saâdeddine El Othmani à Rabat, qu’il fallait "ouvrir les frontières entre l’Algérie et le Maroc", en insistant sur "le caractère stratégique" des relations entre les deux pays.
La coopération bilatérale entre l’Algérie et le Maroc doit être élargie à tous les domaines, car les relations entre les deux pays se trouvent actuellement "dans une phase sérieuse, mais pas suffisante", a estimé Mourad Medelci.
Le ministre algérien des Affaires Etrangères qui s’exprimait lors d’une conférence de presse en présence d’El Othmani, a expliqué que le conflit du Sahara, géré par l’ONU, existait déjà au moment de la création de l’Union du Maghreb Arabe, ce qui n’a pas empêché son édification.
Mourad Medelci est arrivé vendredi à Rabat oû il doit participer à la réunion des ministres des Affaires Etrangères maghrébins samedi. Les ministres étudieront ensemble les possibilités de relance de l’Union du Maghreb Arabe et prépareront le prochain sommet maghrébin prévu avant fin 2012 à Tunis.
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