Abderrahmane Bouboual - Stacevičius/LRT
Dès son arrivée en Lituanie, Abderrahmane Bouboual plus connu sous le diminutif Abde, apprend d’abord la langue du pays, le lituanien, à la faculté de philologie de l’université de Vilnius. « C’était difficile […]. Mais ce qui m’a le plus aidé, c’est de travailler à la station d’ambulance de Panevėžys. Ici, tout le monde parlait lituanien, donc je n’avais pas d’autre choix que d’apprendre la langue », confie-t-il à LRT.it. Ensuite, il s’acclimate à son nouvel environnement.
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Aujourd’hui, il se sent intégré dans la société lituanienne. Il cumule plus de six années d’expérience en médecine d’urgence. Abde se souvient de l’une de ses toutes premières interventions. « C’était la première fois que je devais réanimer une personne. […] Théoriquement, je savais tout faire, mais pratiquement… J’ai eu beaucoup de chance d’avoir un collègue expérimenté à côté de moi. Donc, tout s’est bien passé pour nous », partage-t-il. À l’en croire, les Lituaniens souffrent le plus souvent de maladies cardiovasculaires, tandis qu’au Maroc, les maladies infectieuses sont plus fréquentes.
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Le médecin marocain devra terminer sa résidence à Vilnius l’année prochaine. Mais il dit qu’il voit son avenir à Panevėžys, où il veut continuer à travailler. Son souhait le plus fort, dira Abde, c’est de travailler dans le service de chirurgie de l’hôpital Panevėžys. « Je dis à mes collègues : vous m’avez donné une chance, vous avez cru en moi, alors maintenant, vous ne vous débarrasserez plus de moi », lance-t-il.