Le Maroc veut mettre fin au transport clandestin dans les campagnes
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Les habitants de Tamansourt, en particulier les étudiants et des stagiaires qui poursuivent leur formation à l’Institut de Formation professionnelle rencontrent d’énormes difficultés. La section locale de Marrakech de l’Association marocaine des Droits appelle les autorités compétentes à une intervention urgente.
Faiblesse des services du bus de la ligne 421B, retards répétés des trajets, allongement de la durée des trajets par rapport à la situation antérieure… Ce sont les plaintes reçues par la section locale de Marrakech de l’Association marocaine des Droits Humains de la part des habitants de Tamansourt, en particulier des stagiaires qui poursuivent leur formation à l’Institut de Formation professionnelle. Ils se plaignent également de la dégradation continue du service de transport au sein de la ville et entre celle-ci et la ville de Marrakech.
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Autres difficultés : l’absence de liaison entre les différentes sections via un moyen régulier depuis la division de la ligne 441 en deux sous-lignes il y a six ans, isolant ainsi l’annexe Atlas du quartier Fath, et l’absence persistante de stations de taxis aux deux annexes administratives, avec pour seule alternative une station improvisée au cœur du lotissement Jardins de Yasmin. La section locale de Marrakech de l’Association marocaine des Droits Humains déplore le manque de considération pour les problèmes de la nouvelle ville de Tamansourt et l’absence d’interactions positives pour améliorer la qualité des services de transport entre Marrakech et cette dernière.
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Cette situation plonge les étudiants, les stagiaires des instituts de formation professionnelle, ainsi que de larges franges de la population active de la zone industrielle Sidi Ghanem et d’autres catégories de citoyens dans une souffrance quotidienne et un gaspillage de temps scolaire ou professionnel, particulièrement aux heures de pointe, fait remarquer l’association, appelant les autorités compétentes à une intervention urgente pour créer une véritable infrastructure de services dans la ville et pour fournir les services de base, y compris le transport public.
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Aussi, demande-t-elle que l’accès à celui-ci soit fluide et accessible. Elle propose de contraindre la société de transport urbain Alsa, qui détient le monopole de ce service, à respecter les horaires de départ des trajets et les points d’arrêt, à renouveler sa flotte pour éviter les pannes récurrentes, et à retirer immédiatement les bus délabrés actuellement en service qui ne respectent pas la dignité des citoyens, en les remplaçant par des véhicules neufs afin d’améliorer le service de transport public et de garantir aux étudiants et aux travailleurs des bus spécifiques, en particulier aux heures de pointe.
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