Au Maroc, certains présidents de commune, candidats à leur succession à l’occasion de la session d’octobre, sont accusés d’avoir commencé à acheter les voix de certains élus pour garantir leur réélection.
Les Marocains établis en Espagne pourront voter aux élections municipales dans la péninsule, mais pas à Sebta et Melilla, car les accords de réciprocité signés avec les pays non communautaires ne concernent pas ces deux enclaves en raison de leur statut de villes autonomes.
Le député du parti populaire (PP) et porte-parole de la mairie de Sebta, Guillermo Martinez, affirme que la participation des Marocains aux élections locales de 2015 pourrait chambouler la carte politique dans l’enclave.
Selon l’Institut national des statistiques (INS) trois mille marocains vivent à ce jour à Sebta. Leur participation aux élections signifierait concrètement qu’ils pourraient s’adjuger deux des 25 sièges à la chambre autonome. Une éventualité qui terrorise le Parti populaire dont l’avenir politique serait menacé si les marocains venaient à voter à Sebta.
Les conventions de réciprocité qui devraient être ratifiées prochainement par le parlement espagnol permettront aux 500.000 marocains résidents en Espagne de participer aux élections municipales de leur pays d’accueil.
Le principe consacré par la nouvelle constitution marocaine permettra également aux espagnols installés au Maroc de voter aux élections municipales marocaines.
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