Chaque Ramadan, la question du jeûne pendant les menstrues revient hanter les femmes musulmanes. La réponse n’est jamais claire, noyée dans un tabou tenace.
D’après des statistiques des ministères de l’Intérieur et des Habous et des Affaires Islamiques, 11,2 millions de Marocains font la prière du vendredi, soit le tiers de la population marocaine, à travers les 42.000 mosquées du Royaume.
Cette tendance à la hausse, reflète le degré de religiosité grandissant chez les Marocains au cours des dernières années, ce qui sert d’ailleurs les visées politiques du parti à référentiel islamique, le PJD.
Le parti, dont le discours ne manque pas de populisme, compte notamment remporter les prochaines élections communales, après sa victoire écrasante lors du scrutin législatif de novembre dernier.
Donne rassurante pour le PJD, dont le patron jouit de la confiance de 88% des Marocains, le parti dispose aujourd’hui d’une masse électorale potentielle très importante et convaincue du bien-fondé des ambitions du parti.
Les partis politiques marocains sans projet apparent ne séduisent plus, et semblent perdre du terrain face au PJD, dont les troupes sont toutes mobilisées pour remporter haut la main le prochain scrutin communal. Le but : assurer une mise en œuvre optimale de son programme électoral.
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