Chaque Ramadan, la question du jeûne pendant les menstrues revient hanter les femmes musulmanes. La réponse n’est jamais claire, noyée dans un tabou tenace.
Le rapport du Haut-commissariat au Plan (HCP), publié il y a quelques jours, intitulé, "Population et développement au Maroc", révèle de nombreux changements dans le système familial marocain, au cours des dernières années, ainsi que des changements en termes de fécondité et de mariage.
Les Marocains vivraient-ils dans la peur du mariage ? Le dernier rapport du Haut-commissariat au Plan (HCP) est bien accablant et interpelle sur l’avenir de cette exigence de la société qu’est le mariage.
Selon ce rapport, le mariage, dans la société marocaine, a considérablement changé : l’âge moyen de mariage est passé à 31,9 ans pour les hommes et à 25,5 ans, ce qui indique une tendance des Marocains à retarder le mariage.
L’un des changements les plus significatifs de la société marocaine, dans ce contexte, est le phénomène croissant du célibat, où 35% des femmes n’ont jamais été mariées, 24% des célibataires ont entre 30 et 34 ans et, 11%, entre 45 et 49 ans, selon le rapport cité par Challenge.
De même, le taux de fécondité des familles marocaines a connu une baisse importante en 2014, passant à 2,21 enfants par femme marocaine. Ce taux est passé à 2,38 enfants par femme en 2018, mais reste globalement inchangé.
Partant de ces données du HCP, la même source indique que la plupart des familles marocaines se contentent de deux enfants et pourraient se contenter à la longue d’un seul, si rien n’est fait.
Entre autres raisons qui pourraient expliquer la baisse du taux de fécondité, on pointe du doigt les méthodes contraceptives. En effet, 70,7% des femmes marocaines utilisent actuellement des contraceptifs pour éviter les naissances, conclut le rapport.
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