Maroc : Un faux Imam Mahdi crée la panique dans une mosquée
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Le ministère de la Santé initie un projet dont la mise en œuvre permettra de répondre aux besoins des 48,9 % des Marocains âgés de plus de 15 ans qui connaissent, ou ont déjà connu, des signes de troubles mentaux et psychiques.
En répondant à une question écrite soumise par des parlementaires, le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, a confirmé les chiffres du CESE sur la santé mentale des Marocains et a par la même occasion relevé le manque de ressources et annoncé par ailleurs l’élaboration d’un projet devant permettre de répondre aux besoins des 48,9 % des Marocains âgés de plus de 15 ans qui connaissent, ou ont déjà connu, des signes de troubles mentaux et psychiques. 26 % des Marocains ont également souffert de dépression, 9 % d’anxiété au cours de leur vie, 5,6 % de troubles mentaux et 1 % de schizophrénie, fait savoir le ministre.
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Les ressources sont toutefois insuffisantes pour inverser la tendance. Il ressort des données communiquées par Ait Taleb que le Maroc compte moins d’un psychiatre pour 100 000 habitants, alors que la moyenne mondiale est de 1,7/100 000 habitants et la moyenne européenne atteint 9,7, rapporte le quotidien arabophone Al Akhbar. Le secteur public ne compte que 14 assistantes sociales, sans qu’un cadre légal censé régir l’exercice du métier de spécialiste en psychologie n’existe.
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Côté infrastructures, le constat est tout aussi moins reluisant : le Maroc dispose d’à peine 6,43 lits pour 100 000 habitants, contre une moyenne mondiale de 13,3 lits et une moyenne européenne de 47,3 lits. Dans le détail, le royaume compte 25 cliniques psychiatriques intégrées dans les hôpitaux publics, avec un total de 825 lits, 11 hôpitaux spécialisés, universitaires et publics, avec 1341 lits, et 3 services sanitaires universitaires chargés du traitement des troubles de l’addiction et comptant à peine 46 lits.
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Afin de pallier ce manque de ressources, le département d’Ait Taleb a pris des mesures et des procédures importantes, en intégrant la santé mentale dans les hôpitaux publics et les établissements de soins de santé primaires. Il entend revoir la procédure de la mise en dépôt judiciaire. Un plan stratégique national multisectoriel dédié aux maladies mentales et psychiques est actuellement en cours d’élaboration. Initié en partenariat avec l’Agence française du développement, ce projet qui sera mis en œuvre sur la période 2023-2030 sera lancé en 2023.
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