Une députée du Parti Authenticité et Modernité (PAM) à la Chambre des représentants alerte sur la qualité du pain fabriqué dans les boulangeries informelles.
Trois Marocains sur quatre sont titulaires de 1 ou 2 crédits à la consommation. Un Marocain sur cinq est titulaire de plus de 2 crédits à la consommation. Et 41% d’entre eux recourent à un troisième ou à un quatrième crédit pour le remboursement d’un crédit.
Et plus d’un Marocain sur deux déclare lui rester actuellement après le remboursement de ses crédits au moins 30% et ou 2 000 dirhams de son revenu mensuel net.
C’est ce qui ressort de la récente enquête sur le crédit à la consommation menée par l’Association professionnelle des sociétés de financement (APSF) auprès des clients de ces sociétés. Ainsi, le Marocain contacte son premier crédit à la consommation pour l’achat d’une voiture et le second pour l’équipement domestique. Les études des enfants et le remboursement d’un crédit arrivent respectivement en troisième et quatrième places. Et enfin, il y a, par ordre d’importance, les fêtes familiales, l’habillement, l’acquisition d’une motocyclette ainsi que les fêtes religieuses.
« 57 % disent connaître le taux d’intérêt maximum en vigueur et le situe entre 11 et 15%. 4% de ces personnes jugent ce taux normal. Les produits commercialisés connus sont en général le prêt personnel et le prêt affecté alors que le crédit revolving et la LOA le sont moins », relève-t-on dans cette étude. Il y a lieu de noter que plus le nombre de crédits souscrit par une personne est important, plus cette personne cherche à souscrire de nouveaux crédits qu’elles qu’en soient les conditions, selon la même source.
D’un crédit à un autre, des ménages marocains croulent ainsi sous le poids de plus en plus lourd des crédits et arrivent à peine à joindre les deux bouts à la fin du mois. Si quatre personnes sur cinq disent ne pas avoir eu de mal à rembourser leur premier crédit, deux personnes sur trois ayant un quatrième crédit disent avoir du mal à le rembourser. La raison principale invoquée à ces difficultés est le surendettement, comme le souligne cette enquête.
Les personnes disent que le surendettement incombe d’abord aux gens qui vivent au-dessus de leurs moyens (21%), ensuite aux sociétés de crédit qui incitent leurs clientèles à prendre des crédits de façon inconsidérée (12%) et d’une façon générale aux deux à la fois (58%). Près d’une personne sur trois (28%) dit avoir essuyé un refus pour sa demande de crédit.
Grosso modo, les clients se rappellent des montants empruntés (59%) et des montants restants (41%). Et près d’une personne sur deux interrogée par les enquêteurs de l’APSF est en train de rembourser un crédit immobilier.
Cette étude montre également que près de deux personnes sur trois, soit 60%, disent être disposées à affecter entre 10 et 30% de leur revenu mensuel net à des remboursements de crédit à la consommation. Les ménages marocains interrogés estiment qu’une durée de 12 mois pour rembourser un crédit de moins de 10.000 dirhams est raisonnable. Idem pour 24 mois pour un crédit allant de 10 à 20.000 dirhams, 36 mois pour 20 à 40.000 dirhams ; 48 mois pour 40 à 60.000 dirhams, 72 mois pour 60 à 100.000 dirhams et plus de 72 mois pour les crédits dépassant 100.000 dirhams.
Source : Aujourd’hui le Maroc - Atika Haimoud
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