Dévoilé jeudi, ce rapport détaille les cas de violences reçus et traités par l’ONG. Il ressort ainsi que sur les 38.318 cas étudiés en 2014, 14.400 femmes ont subi des violences psychologiques, 8.743 des violences physiques, 1.770 cas de « violence juridique », 12.561 cas de « violence économique » et 844 cas de « violence sexuelle ».
Si l’on s’attarde un peu sur le profil des victimes, on s’aperçoit que 80% des cas concernent les femmes âgées entre 19 et 48 ans, 25% sont divorcées, 46% d’entre elles sont mariées alors que 50% de ces femmes ne disposent pas de logement indépendant.
Ce rapport présente également plusieurs données sur la situation des femmes victimes de violences notamment les métiers qu’elles exercent ou encore leurs niveaux de formation et propose des solutions pour mieux lutter contre cette problématique et le rôle de l’Etat et des associations pour lutter contre ce phénomène.
Dans un rapport publié il y a quelques jours, le Haut commissariat au plan (HCP) avait révélé que plus de 50% des Marocaines avaient subi au moins un acte de violence durant les douze derniers mois. D’après cette étude, les insultes, la violence verbale ou encore l’humiliation arrivent en première position des violences de la part du conjoint avec 22,4%, et 6,1% de la part de sa famille. Elles sont 5,7% à avoir été agressées physiquement et 6,6% à avoir été menacées d’agressions.