La célébration d’un mariage a sauvé tous les habitants d’un village marocain lors du tremblement de terre meurtrier du 8 septembre, qui a détruit leurs maisons.
Après plusieurs mois de séquestration par son mari et sa belle-famille en Espagne, une jeune marocaine a réussi à s’enfuir et à prévenir la police. Oudyane, 19 ans, a passé presque un an recluse dans sa chambre, sans possibilité de sortir de "sa cellule".
Le calvaire de la jeune fille nous est raconté par le journal espagnol ABC, qui décrit cette situation comme "une histoire qui réunit tous les ingrédients d’un film : mariage de convenance, mauvais traitements, pénuries et séquestration illégale".
La jeune Oudyane, originaire de la ville de Khémisset, à 55 kilomètres de Rabat, s’est mariée - par procuration - début 2013 avec un homme, également marocain, mais disposant de la nationalité espagnole. "Achetée" 3000 euros en guise de dot, la jeune fille arrive dès mars 2013 en Espagne où elle rejoint son mari pour une lune de miel de 3 jours au Portugal.
La jeune fille découvre que ce dernier entretient plusieurs liaisons avec d’autres femmes. Oudyane l’interroge et reçoit comme seule réponse une claque. La première d’une longue série de cet homme qui a déjà été condamné pour violences conjugales.
Pour la punir, il décide de la faire surveiller par sa mère et sa sœur. Là, la jeune Oudyane est séquestrée dans sa chambre, obligée de rester toute la journée en pyjama. Sa belle famille lui interdit de sortir de la maison, d’avoir un téléphone et même de regarder par la fenêtre.
Quand elle lui fait part de son envie de retourner chez ses parents, l’homme de 38 ans lui rétorque qu’il ne la laissera pas sortir de la maison jusqu’à ce qu’il veuille divorcer. De toute façon, même ses parents ne veulent pas d’elle, elle qui s’il advenait qu’elle revienne au Maroc, serait un déshonneur pour toute la famille.
Par chance, la jeune Oudyane arrive, à partir de sa fenêtre à se lier d’amitié avec une voisine qui parle français. Un soir, elle prend les clés de sa belle-mère, ouvre la porte et s’enfuit au commissariat du quartier. Là elle dépose plainte pour séquestration. L’histoire finit le 19 février dernier, quand le mari et la belle famille sont arrêtés par la police. La jeune Oudyane, elle, retrouve enfin un peu de liberté.
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