
Des associations féminines sont vent debout contre la réforme d’Abdelatif Ouahbi, ministre de la Justice, imposant aux femmes ayant un revenu supérieur à celui de leur conjoint de verser une pension alimentaire à leurs ex-maris après le divorce.
Après la forte polémique soulevée par le dessin animé koweitien Boukatada et Bounabil il y a quelques semaines, c’est au tour de la série égyptienne "Déshonneur", où Miss Maroc 2009, Imane Chaker, joue le rôle d’une call girl marocaine, de révolter l’opinion publique nationale.
Diffusée sur plusieurs chaînes de télévisions arabes durant ce mois de Ramadan, la série égyptienne "Déshonneur" suscite la colère des Marocains.
Indignée, l’Union de l’action féminine (UAF) condamne dans un communiqué ces campagnes qui ternissent l’image de la femme marocaine dans le monde arabe, appelant à ce que la femme soit impliquée dans le processus de décision politique et à l’adoption d’une loi contre le trafic humain.
L’UAF, qui qualifie certains "télé-feuilletons arabes", d’œuvres de parties rétrogrades et conservateurs, qui n’acceptent pas les droits dont jouissent les femmes au Maroc, annonce la "création de l’Observatoire marocain pour la promotion de l’image de la femme dans la presse". Cet observatoire a pour objectif principal de combattre les stéréotypes, dont est victime la femme marocaine.
Ces productions, affirme l’UAF, n’ont aucune autre prétention que de générer des gains au dépend de la dignité de la femme.
Pour l’anecdote, une journaliste marocaine qui transitait il y a 4 ans par l’aéroport jordanien d’Amman, rapportera que le douanier de service lui a dit que c’était la première fois qu’il voyait passer une Marocaine qui exerçait autre chose que le plus vieux métier du monde.
Ces articles devraient vous intéresser :