Ratifiée par 24 pays, dont le Maroc, la Zone de libre-échange africaine, (Zlec) est entrée en vigueur depuis le 30 mai dernier. Elle a pour objectif d’augmenter le commerce intra-africain de 60% à l’horizon 2022.
En attendant son implémentation le 7 juillet prochain, lors d’un sommet à Niamey de l’Union Africaine, l’accord a été signé par 52 membres de l’Union sur 55, avant d’être finalement ratifié par 24 membres et notifiés à l’organisation continentale.
Selon Telquel, la phase d’application nécessitera, par contre, la mise en place de mécanismes d’arbitrage, la définition des règles d’origine des marchandises, ou, dans une certaine mesure, l’élimination des obstacles en rapport avec la corruption ou les mauvaises infrastructures.
L’accord permettra l’élimination progressive des droits de douane entre les Etats membres, la diversification des économies africaines ainsi que l’industrialisation du continent. Toutefois, en dépit de la présence de certains freins au développement du commerce intra-africain, la Zlec pourrait offrir au continent l’opportunité de mettre en place une plateforme unique afin de mieux négocier des accords commerciaux avec l’extérieur.