" Tant qu’il n’y a pas d’ouverture de frontière et une implication des cliniques privées dans la prise en charge des cas de Covid, il n’y aura pas de reprise du tourisme à Marrakech »" a déclaré le président de la confédération nationale du tourisme (CNT). Pour le moment, seuls les vols spéciaux atterrissent à l’aéroport de Marrakech. Au départ, ces vols étaient loués pour les Marocains bloqués à l’étranger et les étudiants. La liste s’est ensuite élargie aux visiteurs professionnels et les étrangers ayant une réservation, fait savoir L’Economiste.
Ces vols sont assurés par RAM, à raison de 4 dessertes de Paris, Air France avec 7 vols et 7 autres pour Transavia (3 vols d’Orly, 1 de Nantes, 1 de Lyon et deux autres d’Amsterdam). En somme, ce sont à peine 18 vols hebdomadaires en plus de 6 dessertes nationales qui atterrissent à l’aéroport de Marrakech alors que celui-ci comptait plus de 480 rotations par semaine avant le Covid, donc bien loin de la demande des professionnels locaux, indique la même source.
Et puis, la capacité litière de la cité ocre (80 000), dépasse largement celle en sièges aériens offerts. Autant de raisons qui ne rassurent pas les professionnels, eux qui redoutent une reprise plutôt longue, même après l’ouverture des frontières.
La pandémie a mis en difficulté les compagnies, celles ayant résisté, veulent être fixées le plus tôt possible pour programmer Marrakech. Et voici qu’il devient impératif pour Marrakech, outre l’ouverture des frontières, de travailler sur le terrain du label sanitaire pour reprendre son activité. Ce qui engage les établissements d’hébergement, l’ensemble des prestations touristiques et les lits hospitaliers confortables, précise le journal.