La France exporte de la viande de mauvaise qualité vers le Maroc
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La filière des viandes rouges affiche une bonne santé au Maroc, selon l’Association nationale ovine et caprine (Anoc). C’est également le cas pour l’élevage, qui ne semble atteint par les impacts de la crise pandémique.
Le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, Mohammed Sadiki, a présenté l’état des lieux en ce qui concerne la position enviée de l’élevage dans la production agricole. Le chiffre d’affaires annuel est estimé à 35,5 milliards de DH pour un cheptel total de plus de 31 millions de têtes. Les ovins regroupent deux tiers du total suivis des caprins, 6,1 millions, des bovins, 3,3 millions et de camelins, 183 000 têtes, indique l’Economiste.
Ces avancées relevées découlent du résultat des efforts pour l’amélioration des races ovines et caprines. Tous ces bons indices relèvent des résultats du contrat-programme entre la tutelle et la fédération interprofessionnelle des viandes rouges. Ainsi, on estime à un millier, le nombre d’éleveurs et de reproducteurs. Un taux qui se justifie par les subventions que l’État accorde au secteur. Depuis janvier 2019, les aides ont largement augmenté passant à 4 000 DH / tête pour les reproducteurs de bovins et entre 700 et 800 DH/ tête pour les ovins, 450 et 500 DH / tête pour les caprins et les camelins à 5 000 DH/ tête.
Dans le sillage de la consolidation des acquis du plan Maroc Vert, l’avenir de la filière est plus ou moins garanti notamment avec la mise en place de la nouvelle stratégie agricole « Génération Green 2020-2030 ». Le président de l’Anoc, Abderrahmane Majdoubi s’est réjoui « du niveau de partenariat qui lie la profession au ministère de l’Agriculture ainsi que l’appui apporté à la filière ovine et caprine, notamment en cette période de crise sanitaire ».
Avec l’amélioration des structures encadrées par l’association pendant ces 10 dernières années, le nombre de groupements est passé de 58 en 2008 à 166 en 2019. Les adhérents sont passés de 4 714 en 2008 à 14 620 éleveurs en 2019. Un projet de création d’un centre de formation aux métiers de l’élevage sera lancé sous peu, pour faciliter l’insertion dans la nouvelle stratégie. Il s’agit d’un projet financé par le fonds « Charafa » de l’agence MCA-Maroc et le Millénium Challenge Corporation des États-Unis d’Amérique et qui sera géré par la profession et le ministère de l’Agriculture, fait savoir L’Économiste.
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