Très mauvaise année pour la CTM
La crise sanitaire du coronavirus a fortement impacté le chiffre d’affaires consolidé de la Compagnie des transports du Maroc (CTM) qui s’est établi à 373 millions de DH, en...
Autorisées à rouler à nouveau et à transporter les passagers à bord, les sociétés de transport ont annoncé des révisions de leurs tarifs. Alors que certaines ont maintenu cette hausse de tarification, d’autres y ont simplement renoncé à la reprise.
Dès la reprise de leurs activités, le 25 juin 2020, certaines sociétés de transport n’ont pas voulu respecter le nouveau cahier des charges, édicté par les autorités sanitaires à savoir des nouvelles conditions sanitaires exigées dans les gares et les autocars et réduction du nombre de voyageurs correspondant à 50% de la capacité des engins pour respecter la distanciation physique, rapporte Maroc Hebdo.
Si certaines structures de transport ont accepté ces nouvelles mesures en imposant une augmentation exponentielle des tarifs, des sociétés les plus structurées et les plus organisées, et qui disposent d’une taille suffisante pour supporter de telles mesures, comme la CTM, et bien d’autres ont décidé d’adopter le nouveau dispositif avec néanmoins une légère hausse des prix.
Malheureusement, ces structures de transport, qui ont augmenté le tarif n’offrent pas le confort requis. Ils disposent pour la plupart de vieux engins aux carrosseries totalement amorties, emploient des chauffeurs mal payés pour des heures prolongées de travail en plus d’être non déclarés à la CNSS. Ces engins sont la cause de plusieurs accidents de circulation.
Avec de telles failles, le secteur du transport interurbain donne encore, hélas, l’image d’un secteur sinistré aux conséquences considérables sur l’économie, soutient le même média.
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