
Sur Facebook, de nombreux internautes marocains et des spécialistes des relations maroco-européennes affichent leur satisfaction après la décision de la Cour de justice annulant les accords de pêche entre l’Union européenne (UE) et le Maroc.
Les Européens appuient l’initiative lancée en 2000 par SM le Roi Mohammed VI concernant un "statut avancé" pour le Maroc dans ses relations avec l’Union européenne (UE), "qui va servir de moteur pour renforcer" les relations bilatérales, selon un diplomate américain
Les Européens appuient l’initiative lancée en 2000 par SM le Roi Mohammed VI concernant un "statut avancé" pour le Maroc dans ses relations avec l’Union européenne (UE), "qui va servir de moteur pour renforcer" les relations bilatérales, a affirmé mardi l’Ambassadeur Directeur des Affaires européennes au ministère des Affaire étrangères et de la coopération, M. Menouar Allem.
Dans une déclaration à la MAP, à l’issue de la 3ème session du Comité d’association Maroc-UE, réunie à Rabat, M. Allem a ajouté que "l’initiative de SM le Roi a eu un écho positif chez les Européens", qui avaient proposé au Maroc dès février 2003 "une architecture de travail similaire à celle adoptée avec les pays de l’Europe centrale et orientale qui intégreront l’Europe le 1er mai 2004".
"Cette initiative a été un point très fort" discuté au cours de cette session qui a permis de faire "une évaluation objective des avancées et des résultats de la mise en oeuvre de l’Accord d’association entre le Maroc et l’UE", trois ans après l’entrée en vigueur de celui-ci, a indiqué M. Allem.
Le diplomate marocain a également souligné "le climat de franchise" et "la convergence de vues" sur de nombreux thèmes couvrant l’ensemble de l’Accord d’association, qui ont permis d’enregistrer des "résultats positifs".
De son côté, le président de la délégation européenne aux travaux de cette 3-ème session et Directeur de la Méditerranée à la Commission européenne, M. Christian Leffler, a mis en avant "le travail très fructueux" accompli et les "progrès concrets" enregistrés en matière de coopération et d’échanges entre le Maroc et l’UE.
Revenant sur les thèmes évoqués, M. Leffler a mis en relief le "renforcement du dialogue politique entre le Maroc et l’UE, la création d’un nouveau sous-comité pour les questions de gouvernance, y compris pour les questions de démocratie et de promotion des droits de l’Homme et l’ouverture de négociations sur l’échange en matière de services".
MAP
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