Cette affaire, considérée comme l’un des crimes familiaux les plus atroces, a suscité l’émoi dans la commune d’Abdelghaya Souahel et la région. Au cours de l’enquête, l’accusé a reconnu avoir perdu le contrôle après que son père lui a refusé de lui donner de l’argent, une colère qui l’a conduit à agresser ce dernier avec un couteau, le blessant au niveau de la tête. Voyant son père saigner, il a décidé d’abréger sa souffrance en l’achevant avec une petite bonbonne de gaz. Les faits se sont déroulés au domicile familial, dans la soirée du 31 décembre dernier.
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Le tribunal de première instance avait condamné l’accusé à perpétuité, estimant que les preuves et les témoignages étaient suffisants pour établir sa culpabilité. À l’époque, le tribunal a rejeté la demande de la défense de soumettre l’accusé à une expertise psychologique. La cour d’appel a décidé d’alourdir cette peine en prenant en compte la préméditation de l’acte de l’accusé, la violence avec laquelle le crime a été commis, ainsi que la consommation de stupéfiants et la tentative de dissimulation de preuves. Au regard de ces éléments, la cour d’appel a condamné l’accusé à la peine de mort.