Le professeur Azzedine Ibrahimi, membre de la commission scientifique, a expliqué que les scientifiques n’excluent pas le recours du Maroc à une troisième dose du vaccin anti-covid-19 pour les personnes âgées ou atteintes d’un dysfonctionnement du système immunitaire ainsi que les malades sous traitement chimiothérapique.
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Toutefois, explique le directeur du laboratoire biologique à la faculté de médecine de Rabat, la priorité pour le Maroc est d’arriver à un bon taux de vaccination (des deux doses) afin de juguler la contamination. Une fois cet objectif atteint, le Maroc pourrait imiter ces pays qui ont consolidé l’immunité par une dose de rappel.
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Pour le médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé, Tayeb Hamdi, la troisième dose est recommandée lorsque les deux premières n’ont pas donné l’immunité escomptée chez des personnes âgées ou souffrant de maladies chroniques.
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En ce qui concerne l’instauration d’une vaccination annuelle contre le Covid-19, le professeur a indiqué que cela deviendrait une nécessité dans le cas où le vaccin aurait perdu son efficacité.