Maroc : la tricherie aux examens sera passible d’un an de prison
Un projet de loi actuellement en discussion au parlement prévoit de sévir contre les tricheurs aux examens. Une peine de prison ferme est même prévue.
Des lycéens passant le baccalauréat
A l’approche des épreuves du baccalauréat, qui doivent débuter dans une vingtaine de jours, le ministère de l’Education nationale compte faire appel à la technologie pour éviter la tricherie aux examens.
Des caméras de surveillance et des portiques de sécurité seront installés dans tous les centres d’examen à travers le pays, rapporte le journal Al Ahdath Al Maghribia. De plus, tout candidat surpris avec un appareil électronique comme un smartphone ou une tablette sera interdit de participation à l’examen.
Par ailleurs, comme l’année dernière, les lycéens qui passeront leur examen devront obligatoirement signer un document dans lequel ils s’engagent à respecter le règlement tout en prenant connaissance des sanctions auxquelles ils font face.
Pour tenter de mettre fin à la tricherie durant les examens, le gouvernement a voté une loi en 2016, qui prévoit une interdiction aux examens pouvant aller jusqu’à deux ans, ainsi que des notes éliminatoires pour les matières concernées, rappelle le journal. Cela n’a pas dissuadé des centaines d’élèves d’être surpris l’année dernière.
Aller plus loin
Un projet de loi actuellement en discussion au parlement prévoit de sévir contre les tricheurs aux examens. Une peine de prison ferme est même prévue.
Plus de 700 lycéens ont été pris en flagrant délit de triche lors de la première journée d’examen du baccalauréat qui a commencé en début de semaine au Maroc.
Les tricheurs aux examens du baccalauréat ont une deuxième chance. Ceux qui avaient été sanctionnés pour une durée de deux ans ont la possibilité de repasser l’examen en tant...
Ils sont un peu plus de 3000 lycéens à avoir été pris en flagrant délit de tricherie au Maroc depuis le début des épreuves des examens du baccalauréat.
Ces articles devraient vous intéresser :