
Casablanca : les taximen sèment le chaos
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Le Maroc risque une paralysie dans les jours qui viennent. Les professionnels du secteur du transport menacent d’observer une grève nationale en signe de protestation contre la limitation du nombre de passagers à 50 %, imposées par les dernières mesures restrictives anti-Covid.
Les professionnels du secteur des taxis au Maroc refont pression et décide d’entamer, la semaine prochaine, une grève nationale pour protester contre la crise que traverse leur secteur. Ce mouvement d’humeur sera tenu sous le slogan « contre la hogra, la marginalisation et l’exclusion… pour un secteur qui bénéficie de droits justes et légitimes », rapporte Hespress.
Face au mutisme du gouvernement, les signataires ont exprimé leur insatisfaction face aux problèmes du secteur qui se sont aggravés avec le Covid-19 avec ses conséquences. Les instances syndicales et associatives du secteur estiment que le gouvernement n’a pas été à l’écoute de leurs revendications et appels.
Mostapha El Kihel, secrétaire national de la Confédération démocratique du travail (CDT) a reconnu, dans une déclaration à Hespress, que la décision de tenir une grève nationale survient en réponse au « gouvernement [qui] n’a pas réagi aux demandes soulevées par les professionnels à maintes reprises, et ne s’est pas mobilisé pour sauver le secteur des problèmes dans lesquels il patauge ».
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Pour lui, « le gouvernement a soutenu un certain nombre de secteurs sans prêter attention aux taxis, qui sont restés mobilisés pendant la pandémie, en assurant le transport des passagers malgré les risques sanitaires auxquels ils sont confrontés ».
Les professionnels assurent que plusieurs points sont au cœur des divergences avec les autorités locales et gouvernementales, notamment la capacité limitée à 50 % alors que les taxis sont obligés de payer impôts et assurances, sans exonération ni réduction.
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