Maroc : plus de 7000 taxis renouvelés en 2020
En 2020, environ 7130 taxis ont été renouvelés grâce à la reconduction du programme de subventions. Selon le ministère de l’Intérieur, le renouvellement a connu un bond de 233 %...
Au Maroc, la filière de taxi est confrontée à d’énormes difficultés. Face au vieillissement de la flotte, les chauffeurs pointent du doigt le système d’agréments qui ne leur permet pas de s’épanouir.
Selon l’Économiste, les conditions de vie des chauffeurs au Maroc laissent à désirer. S’appuyant sur les réformes et les promesses non tenues du gouvernement, le journal présente un tableau sombre de cette catégorie d’acteurs du transport urbain.
À l’échelle nationale, 4 MMDH ont été alloués au secteur, fait savoir le média, ajoutant qu’avec cette cagnotte seuls 54 % du parc ont été renouvelés avec 85 % des nouveaux véhicules rien que sur la région de Casablanca-Settat. Un pourcentage qui s’explique par les limites du pouvoir d’achat des usagers, ainsi que l’existence d’alternatives telles que le bus et le tramway.
À ce sujet, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a indiqué que « la majorité des déplacements de la région la plus peuplée du Maroc (20 % de la population), avec le PIB le plus élevé (30 %), se font à pied (à peu près 62 %), la part des transports en commun (autobus et tramways) s’élève à 12 %, elle est de près de 13 % pour les voitures individuelles et de 9 % pour les taxis ».
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À cet effet, le conseil a proposé la mise en place d’un système intégré de la mobilité durable qui aura entre autres pour objectifs d’améliorer l’accessibilité pour tous les citoyens à des moyens de transport en commun durables et développer des infrastructures rurales durables, limitant ainsi la dépendance au véhicule particulier et réduisant les fractures spatiales et sociales et aussi de réformer le système de gouvernance des taxis, en le professionnalisant et en étudiant sa possible libéralisation.
Par ailleurs, le CESE dénonce dans son rapport le flou qui entoure le statut de la licence des personnes décédées. « Le système d’octroi des agréments manque de transparence, sans oublier la pratique de transfert non officiel du droit de jouissance entre personnes qui empêche l’identification du véritable détenteur » souligne-t-il.
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