L’Espagne continue de construire le patrouilleur marocain
Contrairement à une certaine rumeur, la société Navantia poursuit ses travaux pour la construction du patrouilleur commandé en janvier par le Maroc au profit de la Marine royale.
Les tensions avec l’Espagne ont amené le Maroc à suspendre son accord pour la construction de patrouilleurs au profit de la Marine royale.
Le 8 janvier, la ministre des Finances, María Jesús Montero, en visite sur le chantier naval de San Fernando pour constater l’avancement des travaux de construction, par Navantia, de cinq corvettes au profit de la marine saoudienne, avait annoncé la signature d’un contrat avec le Maroc pour la construction d’un patrouilleur militaire pour la marine royale. À l’époque, les relations entre le Maroc et l’Espagne étaient au beau fixe et le royaume ne trouvait pas d’objection à cet accord, croit savoir La Vox de Cadix.
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Mais après l’affaire Ghali en avril et la crise migratoire de mai, le Maroc a suspendu cet accord avec Navantia pour la construction de patrouilleur, en attendant la reprise des relations diplomatiques avec l’Espagne. En revanche, le royaume a renforcé sa coopération militaire avec d’autres pays. Le 24 novembre dernier, il a signé un accord de coopération militaire avec Israël. Il continue d’entretenir de bons rapports avec son partenaire privilégié, les États-Unis, qu’il tente de convaincre de lui vendre des avions de chasse F-35. Récemment encore, il a reçu un don de plusieurs avions de combat Mirage 2000-9 de la part des Émirats arabes unis.
Dans les cinq prochaines années, le Maroc prévoit l’acquisition d’hélicoptères, d’avions de combat et de chars pour un montant de 20 milliards de dollars. Il pourrait aussi acquérir des drones et des systèmes de défense aérienne Patriot.
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