Maroc : plusieurs nominations à de hautes fonctions
Plusieurs propositions de nominations à de hautes fonctions, ont été approuvées par le Conseil de gouvernement, réuni ce jeudi à Rabat, sous la présidence de Saâdeddine El Othmani.
Bon nombre de ministres cherchent à se passer des services des secrétaires généraux de leurs départements nommés sous les précédents gouvernements islamistes. Après les avoir mis à l’écart, ils attendent le feu vert du chef de gouvernement, Aziz Akhannouch, pour les remplacer.
Les relations entre certains secrétaires généraux de départements et leurs chefs hiérarchiques se sont détériorées à cause de divergences héritées des précédents gouvernements islamistes, fait savoir Assabah. Ces secrétaires généraux de départements ont tendance à outrepasser leurs prérogatives administratives. C’est d’ailleurs ce qui a provoqué l’agacement du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Abdellatif Miraoui. Celui-ci compte remplacer le deuxième homme de son ministère. Quant au ministre de la Transition énergétique et du développement durable Leila Benali, elle a déjà mis à l’écart le secrétaire général de son département.
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Plus de six ministères cherchent à recruter de hauts fonctionnaires pour remplacer les secrétaires généraux de départements qui ne sont pas en odeur de sainteté auprès de leurs nouveaux chefs. Ils n’attendent que le feu vert du chef de gouvernement Aziz Akhannouch pour lancer des appels à candidature pour les postes. En attendant, plusieurs candidats à ces hautes fonctions préparent déjà leurs dossiers de candidature.
Aller plus loin
Plusieurs propositions de nominations à de hautes fonctions, ont été approuvées par le Conseil de gouvernement, réuni ce jeudi à Rabat, sous la présidence de Saâdeddine El Othmani.
Aucun secrétaire d’État n’a été encore nommé, trois mois après l’installation du gouvernement Akhannouch. L’achoppement serait au niveau du ministère des Affaires étrangères.
Les membres de cabinets ministériels au Maroc se déchirent sur les prérogatives. À l’origine de ce conflit, le retard observé dans la nomination de nouveaux secrétaires généraux.
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