Une « bataille rangée autour du secrétariat d’État aux Affaires étrangères retarde la nomination des secrétaires d’État censés venir renforcer l’Exécutif d’Aziz Akhannouch », croit savoir le site Africa Intelligence, soulignant toutefois que les noms des secrétaires d’État à l’Intérieur et à la Communication, « deux portefeuilles ultrasensibles », auraient été déjà validés.
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Le manque de cohésion au sein de la majorité gouvernementale serait aussi à la base de cette situation. Les membres de l’Istiqlal n’arriveraient pas à s’entendre sur les noms à proposer pour ces postes. Situation quasi identique au Parti authenticité et modernité (PAM) où le secrétaire général du parti et actuel ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, n’aurait pas appuyé la nomination de certains cadres du parti à ces postes.
Depuis maintenant trois mois, le gouvernement Akhannouch fonctionne sans secrétaire d’État. « Il sera procédé ultérieurement à la nomination de secrétaires d’État dans certains départements ministériels », avait indiqué le cabinet royal dans son communiqué du 7 octobre dernier, annonçant la nomination des membres du nouveau gouvernement.