Maroc : près de la moitié des migrants victimes de violences
Le passage de près de la moitié des migrants clandestins par le Maroc ne laisserait pas de bons souvenirs à en croire un rapport publié par l’agence espagnole CSIC (Conseil...
Le gouvernement espagnol va prochainement offrir au Maroc du bel équipement ainsi que des leçons, des formations, en matière de lutte contre l’immigration clandestine, dont il pourrait avoir besoin lors des opérations à succès communément appelées : sauvetage des migrants.
Selon des sources médiatiques espagnoles, l’Espagne compte prochainement fournir des navires, des outils informatiques ainsi que des moyens de communication au Maroc, tout en lui prodiguant des formations « afin d’empêcher l’arrivée de migrants en Espagne », selon Eldiario.es. Car en effet, ce sont nommément des opérations de sauvetage, que les migrants aient besoin d’aide ou non.
Cette initiative entre dans le cadre d’un « projet de coopération financé par l’Union européenne, afin de renforcer les capacités de recherche et de sauvetage du Maroc ». Le mot d’ordre est de fournir plus de ressources au Maroc pour qu’il puisse en premier intercepter les migrants et, selon la même source : « les renvoyer au point de départ avant d’atteindre les eaux espagnoles ». Le média n’y va par quatre chemins pour dévoiler le caractère indésirable des migrants et condamner l’immigration clandestine. Alors pourquoi appeler cela sauvetage ?
Outre cela, les agents marocains chargés de ce genre de « sauvetage » auront droit à des activités de formation.
Eldiario précise : « L’exécutif espagnol cumule des mois de négociations avec le Maroc afin de mettre un terme à l’arrivée de pateras en Espagne. Afin de renforcer les capacités de sauvetage du royaume alaouite, le ministre du Développement, José Luis Ábalos, a offert au gouvernement marocain en janvier sa "collaboration" pour la promotion d’un service de secours marocain ».
« La proposition du gouvernement espagnol a été appréciée au Maroc », tient à préciser le journal sur la réaction du côté marocain.
Aller plus loin
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