Selon des chiffres de 2017, alors que 92% des personnes ayant atteint l’Espagne sont passées par le Maroc, 48% ont affirmé y avoir été victimes de violences, surtout dans les environs de Sebta et Melilla.
Le CSIC écrit : « Ces allégations font régulièrement cas de harcèlements policiers et de relocalisations forcées vers d’autres endroits au Maroc, exécutées par les autorités nationales les arrêtant à proximité de Sebta et Melilla, et les transportant dans des bus les menant dans des zones proches des frontières mauritaniennes et algériennes ».
Au total 941 incidents violents, dont ont été victimes 563 personnes (parfois dans deux pays différents), ont pour auteur : les forces de police (52%), des inconnus ou des criminels de droit commun (23%) et des trafiquants (21%).
Le Huffpost écrit à ce sujet : « Parmi les violences subies, sont cités des violences physiques (39%), mentales (33%), discriminatoires (20%), des coups de feu ou des menaces de tirs (19%), des kidnappings (16%), ou encore des violences sexuelles (3%, parmi lesquels 10% de femmes) ».
Mais le Maroc n’est pas le seul pays concerné. La région de Tamanrasset en Algérie serait le théâtre d’innombrables exactions à l’égard des migrants, « où des cas mêlant kidnapping, travaux forcés, violences physiques ou encore tirs, ont été dénoncés ».