Maroc : baisse de la croissance plus forte que prévue
Les données les plus récentes collectées par le Haut commissariat au Plan jusqu’au 20 avril, mettent en évidence un ralentissement plus sensible de l’activité durant le premier...
Après le succès de la première phase de contribution au fonds covid-19, une deuxième phase est nécessaire pour relancer l’économie nationale, selon Omar Kettani, professeur d’économie à l’Université Mohammed V de Rabat.
D’après le professeur d’université, cette deuxième phase s’avère nécessaire afin de soutenir la relance de l’économie nationale après la crise du coronavirus (covid-19).
À l’en croire, près de 8 % du PIB ont été mobilisés par le royaume lors de la précédente phase. C’est pourquoi il estime qu’il est possible de relancer cette même mobilisation pour une deuxième phase après le coronavirus.
Pour l’universitaire, cette expérience a montré qu’il y a au moins trois sources de financement à savoir l’État, la société civile et le recours à l’emprunt. Omar Kettani reconnaît cependant que ces sources, mobilisables rapidement, ont porté leurs fruits actuellement, puisqu’elles ont permis au Maroc de faire face aux conséquences économiques et sociales du confinement. "Ce nouvel effort de mobilisation des moyens de financement pourrait compter sur le citoyen marocain qui sait faire preuve de solidarité", précise-t-il.
Reconnaissant que le monde rural a été en partie oublié, le professeur d’université rappelle que la politique de relance doit désormais accorder un intérêt particulier au monde rural. Aussi, a-t-il insisté sur la nécessité d’investir dans des secteurs à forte valeur ajoutée comme la production industrielle et des services "absents dans les campagnes".
Aller plus loin
Les données les plus récentes collectées par le Haut commissariat au Plan jusqu’au 20 avril, mettent en évidence un ralentissement plus sensible de l’activité durant le premier...
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