L’ancien ministre de la Défense et ancien président du Congrès, a souligné, lors de son intervention au Forum économique de Ceuta, la nécessité de maintenir des relations de bon voisinage avec le Maroc et de résoudre le conflit du Sahara qui, selon lui, ne passe pas par un référendum.
José Bono a déclaré à l’occasion que l’avenir de Ceuta dépend de la capacité de tous les acteurs de la vie sociopolitique à « surmonter les inimitiés héritées et transformer les frontières en solutions », soulignant ainsi la nécessité de maintenir des relations de bon voisinage avec le Maroc. Ceuta est « un carrefour de cultures, de peuples et de pouvoirs, dont l’histoire ne s’est pas écrite sans conflits et dans laquelle la coexistence est, malgré tout, une valeur fondamentale, a-t-il ajouté.
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L’ancien ministre de la Défense s’est aussi exprimé sur la question du Sahara dont la résolution, selon lui, ne passe pas par un référendum. José Bono considère plutôt la solution marocaine d’autonomie du Sahara comme sérieuse. C’est pour cette raison qu’il a invité le gouvernement espagnol à s’investir dans la résolution de ce conflit.